Td1C yeux fermés

Francis en musique

Ses premiers pas sur scène se font dans le cadre du programme de concentration musique de l’école Jean-Raimbault à Drummondville. Debout à l’arrière de l’orchestre en tant que bassiste, mais aussi rapidement à l’avant-plan à titre d’animateur des concerts. Quoi de mieux pour vaincre sa timidité!

Lorsque vient le temps des choix du domaine d’étude, entre la musique et l’histoire, c’est cette dernière qui l’emporte. Suivront un Dec en Sciences humaines et un Bac en Histoire, puis le début d’une carrière d’historien, entre autres, au Village québécois d’antan à Drummondville. De là, le hasard et les rencontres vont remettre sur sa route la musique et lui faire découvrir le conte.

En revenant à Montréal, Francis a commencé a eu son premier réel contact avec la musique traditionnelle, d’abord avec le groupe Marie-Godon et les Dindons du Démons, qui vont « enflammer » l’auberge de jeunesse de Tadoussac un soir de jour de l’an 1999. C’est bien là que tout commence. Il tape du pied et chante quelques succès du répertoire québécois, mais surtout des chansons à répondre. C’est comme qui dirait, la révélation. « Je veux faire ça! »

De belles rencontres faites au Village québécois d’antan quelques années plus tôt, lui permettent finalement de faire son entrée au Cabaret du Roy qui vient tout juste d’ouvrir ses portes en 2001. De la musique traditionnelle, en veux-tu en v’là. Il lui faut monter du répertoire, puisque rapidement, on lui offre de se produire en solo. Et d’apprendre chansons par-dessus chansons. Près de 15 ans plus tard, on raconte qu’il en connaîtrait près de 300… Vérité ou légende?

D’autres groupes de musique ont aussi permis à Francis Désilets d’explorer différents variantes de la musique traditionnelle. Les Broches à foin, avec leur funklore. Les Pics à pioche, avec leur heureux mélange de voix féminines et masculines et les Murènes, avec leurs chants de marins et de pirates, groupe qui sévit toujours…

Enfin, le musicien regarde de plus en plus du côté du conteur alors que l’inverse est aussi vrai.